Équipe de France

Équipe de France A - France-Ecosse 1-1

Mercredi 18 mai 2011 à 19h00

Brest (Stade Francis-Le Blé)

Amical

France - Ecosse : 1-1 (1-1)

Spectateurs : 7219

Temps maussade – Pelouse humide et en bon état

Arbitre : Sabine Bonnin assisté de Elodie Coppola et Séverine Craipeau. 4e arbitre : Gwendoline Defente

But France : Élise Bussaglia 44' pen.

But Ecosse : Jane Ross 14'

Aucun avertissement

France : 16-Bérangère Sapowicz (1-Céline Deville 46'), 8-Sonia Bompastor (13-Caroline Pizzala 76'), 4-Laura Georges (2-Laure Lepailleur 71'), 12-Wendie Renard (5-Sabrina Viguier 76'), 7-Corine Petit-Franco, 15-Élise Bussaglia, 6-Sandrine Soubeyrand ©, 10-Camille Abily (18-Marie-Laure Delie 48'), 14-Louisa Necib-Cadamuro (3-Laure Boulleau 61'), 9-Eugénie Le Sommer (11-Sandrine Brétigny 54'), 17-Gaëtane Thiney, Entr.: Bruno Bini

Ecosse : 1-Gemma Fay ©, 15-Emma Fernon, 2-Rachael Small, 4-Ifeoma Dieke, 3-Emma Mitchell, 5-Leanne Ross (7-Christie Murray 69'), 8-Kim Little, 9-Megan Sneddon, 16-Hayley Lauder (6-Alana Marshall 87'), 10-Julie Fleeting-Stewart (11-Rebecca Dempster 77'), 13-Jane Ross, Entr.: Anna Signeul

Non utilisées : 12-Shannon Lynn, 14-Jenna Ross, 17-Nicola Doherty, 18-Lisa Evans

0-1 (14') : Megan Sneddon passe pour Jane Ross qui marque d'une frappe lobée.

1-1 (44') : Bussaglia marque sur pénalty pour une faute sur Eugénie Le Sommer.

Résumé

Les Françaises n'y sont pas arrivées

Les Bleues ont concédé le nul mercredi soir à Brest (1-1). Prise à froid par un but de Ross, la France a égalisé sur un penalty, extrêmement généreux, transformé par Bussaglia. La fatigue et l'approche de grands rendez-vous comme la finale de la Ligue des Champions et du challenge de France sont aussi des éléments d'explications à ce match nul.

Le crachin breton anesthésiait les premières minutes du match. Après un round d'observation d'un bon quart d'heure, les Bleues se faisaient doucher par les Écossaises. Sneddon trouvait Jane Ross, excentrée dans la surface française. Cette dernière armait alors une splendide frappe qui lobait Sapowicz totalement surprise par l'initiative de l'attaquante écossaise (0-1, 14'). Les Ecossaises auraient même pu corser l'addition dans la foulée mais le lob de Lauder passait cette fois à côté des buts de Sapowicz (19e).

C'est d'abord Dieke, pourtant impérial hier, qui était à deux doigts de tromper sa propre gardienne. Heureusement Fay veillait au grain (27e). Puis en l'espace de trois minutes, Abily d'une frappe des 20 mètres (32e), Thiney aux six mètres (33e), et Necib d'une volée des trente mètres (34e) donnaient des sueurs froides aux Ecossaises. La domination des partenaires de Sonia Bompastor portait ses fruits juste avant la mi-temps. Le Sommer, fauché à l'extrême limite de la surface, bénéficiait d'un penalty. A tort car la faute était commise en dehors de la surface de réparation. Bussaglia transformait, elle, la sentence sans sourciller (1-1, 44'). 

Sept changements français en deuxième période

En deuxième mi-temps, le sélectionneur national utilisait son effectif au maximum en faisant entrer toutes ses joueuse y compris Céline Deville. Des changements effectués en vue de préserver les Montpelliéraines pour le Challenge de France mais aussi les Lyonnaises pour la finale de la Ligue des Champions face à Potsdam dans une semaine. En fin de match, la France, fatiguée, aurait même pu s'incliner si Lauder n'avait pas été surprise de la mésentente entre Franco et Lepailleur (86e) ou si Sneddon (87e) était parvenu à crucifier Deville. Pas sélectionnée depuis septembre 2009, Brétigny aura tenté (73e, 90e). Sans réussite. La plus grosse occasion française intervenait sur un coup de pied arrêté. Hélas, le corner de Soubeyrand, dévié au premier poteau, filait finalement à côté des montants de Fay (84e).

« Il n'y a pas de blessées, c'est l'essentiel », confiait Bruno Bini à l'issue de la rencontre. Ce dernier ne reprochait d'ailleurs rien à ses filles : « Elles ont donné le meilleur d'elles-même aujourd'hui. Elles avaient l'état d'esprit» Pour lui, si certaines d'entre elles ont parfois pu jouer avec le frein à main, c'était totalement « inconscient ». Car qu'on le veuille ou non, une finale de Ligue des Champions est plus important qu'un match amical. Même si celui-ci est préparatif à la Coupe du monde 2011.

Thibault Simonne