Le cinq de départ était modifié de deux unités. Dans le but, tout d'abord, Gaëlle Bisson était titularisée, Flavie Papin remplaçante se voyait par contre délivré le capitanat. Sur le terrain, Léa Wioland débutait à la place de Caroline Nivet. Le sélectionneur avait d'ailleurs modifié le fonctionnement par rapport au premier match en définissant deux quatuors mais les rotations n'était plus organisé avec les rotations autour de trois quatuors similaires. Sur le terrain, si la première frappe arrivait sur une tentative de Juntikka dès la 2e minute que Bisson repoussait avec fermeté, la France répondait dans la minute suivant avec Ilona Commaret (3e). La France concédait un coup franc indirect sur une action où après une relance de la gardienne, le ballon lui revenait d'une partenaire sans avoir été touché par une adversaire, ni avoir franchi la ligne médiane. A 6 m dans l'axe, Jokisalo le jouait sur le côté droit pour Viren qui remettait aussitôt à l'opposé sur Herranen qui plaçait une frappe du droit au ras du montant droit tricolore (0-1, 4'38").

La France se mettait de nouveau en difficulté sur un ballon perdu au milieu de terrain. Lehtonen parfait en contre mais trouvait le poteau gauche de Bisson (5e). Quelques instants plus tard, Bisson déviait sur son montant droit une frappe de Halonen (6e). C'est encore Commaret qui allait tenter sa chance lors de son retour sur le terrain (7e). Subissant le moins la pression adverse, Atamaniuk se procurait à son tour une opportunité en interceptant un ballon (8e). Chek s'y essayait à son tour mais sans accrocher le cadre (11e) au contraire de Pellegry d'une frappe lointaine mais qui manquait de puissance (12e). L'égalisation arrivera sur une remontée de balle rapidement orchestrée avec Jouan au départ, Atamaniuk qui lançait Commaret à droite. Arrivée aux abords de la surface couloir droit, elle tentait une frappe face à la gardienne sortie, Atamaniuk à la lutte avec Jokisalo devait s'y reprendre à deux fois pour égaliser (1-1, 14'18"). Pellegry sur une déviation de Billon tentait une reprise croisée du droit qui ne trouvait pas le cadre (17e).

Les intentions étaient toujours présentes en seconde période et la France répondait physiquement à l'adversité finlandaise. Si Bisson devait effectuer une sortie hors de sa surface, elle était suppléée devant son but par Wioland pour éviter de concéder un but (23e). Venant presser haut, Atamaniuk tentait sa chance (26e), puis Wioland après une bonne récupération, elle obligeait la gardienne finlandaise à un arrêt décisif (28e). Moins sollicitée que Flavie Papin sur l'ensemble du match, Bisson se montrait néanmoins plusieurs fois décisives (30e, 32e, 33e). De quoi rassurer dans cette période favorable où le score restait cependant inchangé. Car Conan (32e), Pellegry (32e, 37e), Wasner (38e) butaient sur la gardienne, Commaret manquait le cadre (34e). Avec moins d'occasions sur l'ensemble du match, la Finlande allait assommer les Bleues à 42 secondes du terme. Au départ, un coup franc joué au milieu de terrain par Hannula en retrait sur Mäntylä qui trouvait Juntikka couloir gauche qui parvenait à se retenir et à échapper au marquage de Wioland pour déborder et centrer dans la surface et trouver Hannula qui arrivait au second poteau pour conclure du droit à bout portant (1-2, 39'18").

La France connaissait sa première défaite sans avoir démérité avec un sentiment d'inachevé. Même si les marches sont encore nombreuses à gravir, les deux premières prestations sont encourageantes. Il faudra désormais attendre les 20 et 21 février pour retrouver les terrains avec deux rencontres face à Slovénie, à Maribor. Un adversaire qui vient de réussir deux résultats probants face à la troisième nation européenne, l'Ukraine (1-2, 2-2).