Équipe de France Futsal A

Équipe de France Futsal Féminine A - Slovénie-France 2-2

Mardi 20 février 2024 à 17h30

Celje (Dvorana Kajuh)

Amical

Slovénie - France : 2-2 (0-2)

Spectateurs : 135

Sol parquet

Durée du match 2x20min.

Arbitre : Aleš Perič Močnik (Slovénie) assisté de Aleš Sakelšek (Slovénie) et Dejan Pačnik (Slovénie).

Buts Slovénie : Anja Ložar 21', Maša Novak 24'

Buts France : Amandine Billon 17', Léna Jouan 18'

Avertissement : Anja Žvokelj 36' pour Slovénie

Slovénie : 12-Sanela Balić, 10-Sergeja Kos ©, 2-Tina Jesenovec, 7-Anja Ložar, 9-Anja Žvokelj, 3-Maša Novak, 4-Ines Ermenc, 5-Vanja Tanšek, 11-Deja Adamič, 8-Daša Dolenšek, 13-Ines Krajnc, Entr.: Drago Adamič

Non utilisées : 1-Barbara Lah, 22-Veronika Rovan, 6-Nika Trdan

France : 16-Gaëlle Bisson, 13-Alexandra Atamaniuk ©, 2-Fatoumata Baldé, 4-Léna Jouan, 8-Ilona Commaret, 7-Faustine Pellegry, 17-Amandine Conan, 5-Caroline Nivet, 9-Shaineze Ben Cherki, 6-Léa Wioland, 3-Fanny Gosseye, 20-Élodie Soullard, 10-Amandine Billon, Entr.: Pierre-Étienne Demillier

Non utilisées : 1-Flavie Papin

0-1 (17') : (16'19") Gosseye, à gauche, effectue une passe pour trouver Soullard à droite centre en retrait pour Billon à l'entrée de la surface qui place une reprise croisée du droit dans le petit filet droit de Bisson

0-2 (18') : (17'33") Baldé sert Jouan côté droit qui revient dans l'axe et déclenche une frappe du gauche de 10 m relâchée par la gardienne dans son but

1-2 (21') : (20'07") Longue ouverture de Kos depuis la défense pour Žvokelj côté opposé à gauche qui remet de la tête pour la reprise du droit de Ložar à 3 m au second poteau

2-2 (24') : (23'14") Coup franc direct frappé en force du droit dans l'axe à 15 m de Novak légèrement dévié

Résumé

Un premier match nul en SLOVÉNIE

Pour la première de ses deux rencontres en Slovénie, la sélection féminine futsal a décroché un score de parité (2-2) après avoir mené de deux buts à la pause.


La sélection futsal se retrouvait pour deux rencontres en Slovénie à l'occasion de ce rassemblement. Un adversaire plus expérimenté mais que les Tricolores ont su bousculer laissant échapper la victoire après avoir mené 0-2.

Le sélectionneur Pierre-Étienne Demillier avait reconduit une large partie de l'effectif qui avait défié la Finlande en novembre dernier (1-1, 1-2) et adoptait le même système de rotation des joueuses par quatuor. Le premier qui entamait la rencontre était composé de Gaëlle Bisson, Alexandra Atamaniuk en capitaine et meneuse, Fatoumata Baldé pour sa première sur l'aile droite, Léna Jouan son alter ego à gauche et Ilona Commaret devant.

Baldé ne tardait pas à s'illustrer avec un coup franc direct excentré à droite qu'elle envoyait sur la barre alors que seulement 39 secondes de jeu s'étaient écoulées. Bien rentrées dans la partie, les Tricolores confirmaient avec une remontée de Atamaniuk dans l'axe pour servir Commaret à droite qui croisait ensuite trop sa frappe (3e). La Slovénie subissait et patientait jusqu'à la 5e minute pour avoir une première occasion en contre. Soullard, nouvelle venue également, s'illustrait moins d'une minute après son entrée pour la première frappe cadrée (6e). La France n'arrivait toujours pas concrétiser son avantage affiché dans le jeu et la possession, Commaret échouant sur la gardienne (9e). La gardienne française jusqu'alors spectatrice s'illustrait une frappe de Jesenovec sortie en corner (10e). Elle sera à nouveau sollicitée sur les tentatives lointaines de Novak (11e, 12e, 13e).

DEUX BUTS POUR AVANT, DEUX CONTRE APRÈS LA PAUSE

(photo Sébastien Duret)
(photo Sébastien Duret)
Pellegry s'illustrait côté français avec deux tirs cadrés (11e, 14e) avant la délivrance sur une action de Soullard à droite qui centrait en retrait pour Billon dont la frappe croisée du droit trouvait le petit filet opposé (0-1, 16'19"). 74 secondes plus tard, servie au milieu par Baldé, Jouan revenait dans l'axe et décochait une frappe lointaine du gauche que la gardienne relâchait, laissant le ballon finir tout doucement derrière le but (0-2, 17'33"). C'est sur cet avantage que les joueuses rentraient à la pause.

La réaction slovène ne se faisait pas attendre au retour des vestiaires. Sept secondes de jeu, une combinaison et un centre pour la finition de Ložar (1-2, 20'07"). Une entame pas idéale d'autant que sur un coup franc lointain dans l'axe de Novak légèrement dévié, Bisson était surprise (2-2, 23'14"). L'avantage s'était envolé. Wioland, Billon et Gosseye répondaient pour inquiéter la gardienne adverse (25e, 26e, 28e). Baldé et Commaret étaient aussi dangereuses coup sur coup (29e), mais les deux meilleures opportunités restaient alors au crédit de Pellegry en face-à-face (32e) puis Gosseye qui concluait une action personnelle par une frappe sur le poteau (33e)
Atamaniuk dans les dernières secondes (photo Sébastien Duret)
Atamaniuk dans les dernières secondes (photo Sébastien Duret)
Les dernières minutes étaient plus difficiles car la France subissait à nouveau face au power play adverse. Parvenant à bien défendre pour préserver le score, les opportunités en contre auraient pu offrir une opportunité de victoire. Conan (39e) voyait sa tentative dégager de la tête par Jesenovec alors qu'Atamaniuk était retenue (40e). La Slovénie n'était pas en reste et Bisson devait veiller jusqu'au bout pour sortir une frappe de Žvokelj qui prenait le chemin de la lucarne (40e).

Finalement, les deux équipes se séparaient sur un score de parité et se retrouveront dès ce mercredi pour une seconde manche.








Pierre-Étienne Demillier, sélectionneur de la France
"Il y a des regrets sur la physionomie du match. Sur la première mi-temps, on a énormément d'opportunités. On arrive à 2-0 à la mi-temps. Je pense que l'on peut arriver avec au moins deux buts supplémentaires. Mais après en deuxième mi-temps, la Slovénie nous a proposé autre chose, elle a été plus dangereuse et surtout, elle marque tout de suite au bout de quelques secondes. Après elles mettent un deuxième but sur un coup de pied arrêté. Du coup, le match nul est un petit peu frustrant.
Il y a plein d'enseignements sur ce match. A la mi-temps, on les briefe sur le fait que l'on a concédé 4 occasions en première mi-temps et que le match est tout sauf terminé. On leur dit qu'il faut se remettre dedans tout de suite, on prend un but. Cela n'a pas été suffisant ! C'est l'expérience. En fin de match, on subit le powerplay pendant 4 minutes 30, les filles ont frais preuve d'expérience, de maturité. On le défend plutôt correctement, concède peu d'occasions. C'est plutôt positif. On peut capitaliser là-dessus pour la suite.
En face, c'était un peu festif avec six joueuses d'ici, de Celje, la capitaine qui jouait son dernier match. Il y avait une grosse envie de bien faire. Quand tu reçois une grosse nation comme la France, il y avait deux matchs internationaux, tu les reçois à la maison, tu as vraiment envie de les battre. Mais cela n'est pas passé comme ils le souhaitaient et la tension s'explique peut-être par ça.
Les nouvelles ont su s'acclimater assez vite. Elles ont eu un bon accueil des 'anciennes'. C'est un gros homogène, il n'y a pas d'écart. On a voulu aussi jouer avec trois 4 où elles ont à peu près toutes le même temps de jeu. C'est une volonté dans la formation. On n'était pas là pour gagner outre-mesure. On est là pour bosser, gagner en expérience pour la suite. Il faut que tout le monde est un temps de jeu à peu près équivalent.
Il y a un compte à rebours qui commence depuis la fin du match. Les filles sont avec bain froid, repas, massage et soins, puis le staff on va se mettre sur la vidéo, les enseignements positifs et négatifs et dès demain matin, il y a vidéo avec les joueuses, une séance d'entraînements sur les coups de pied arrêtés et très vite on sera au match à 17h00. C'est un rythme que l'on ne rencontre pas au foot, au futsal, c'est la particularité, on enchaîne."

Ilona Commaret lors du 2e but tricolore (photo Sébastien Duret)
Ilona Commaret lors du 2e but tricolore (photo Sébastien Duret)
Ilona Commaret, joueuse pivot
"Forcément déçues mais après on relativise car on a réussi à imposer notre jeu face à cette grosse équipe du top européen. On impose notre jeu, on gagne 2-0 à la mi-temps. On n'a plus qu'à conclure en deuxième, gérer les troupes. Mais c'est le début, ce n'est que le deuxième match malgré tout. On a tout à faire, c'est prometteur pour la suite mais on a réussi à imposer notre jeu et c'est le principal.
Ca laisse des regrets. C'est à nous de travailler dans les têtes, de coordonner nos idées, de travailler ensemble, le staff et les joueuses. Quand on revient de la mi-temps, on se dit que l'on a fait une bonne avancée dans le match, mais on était encore là pour en mettre encore et encore. Malgré tout, on voit que l'on a encore beaucoup à travailler.
Il y avait beaucoup de fautes en deuxième. Je pense que c'est très prometteur pour la suite. Pour un début, c'est déjà très bien face à une grande nation comme ça, ce n'est que du bonheur.
On n'avait pas encore vécu la situation du powerplay. Il y a eu un petit temps d'adaptation mais on l'a bien géré malgré tout. On a même eu des contres à la fin. On ne pensait pas y arriver à ce point-là. On était en réussite.
Il y a une grosse marge de progression par rapport au premier match. C'est normal, on a tout bossé en club et en sélection. Cela fait plaisir à voir. On a eu trois matchs, on se dit que l'on a bossé pour être là et cela nous fait plaisir malgré tout, même si c'est un nul."