Équipe de France A - France-Irlande 1-0

Un premier succès face à l'Irlande

Un but rapide de Marie-Antoinette Katoto a offert la victoire à l'équipe de France face à l'Irlande (1-0) pour son premier match de qualification pour l'Euro 2025. Prochain match mardi en Suède.

Lors de ce premier match des qualifications pour l'Euro 2025, a priori le plus abordable pour les Bleues, Hervé Renard décidait de titulariser un trio composé de Delphine Cascarino, Marie-Antoinette Katoto et Kadidiatou Diani en attaque avec Kenza Dali en soutien. Les Tricolores mettaient le pied sur le ballon dès les premiers instants de la rencontre et ouvraient le score rapidement : sur un coup franc tiré par Dali, Maëlle Lakrar remettait au deuxième poteau pour Katoto, qui lançait parfaitement le match (1-0, 6'). Mais ce but restait sans suite. Bien que largement dominatrice malgré quelques minutes de flottement avant le quart d'heure de jeu, l'équipe de France ne parvenait pas à inscrire de deuxième but au cours du premier acte.

Katoto a frappe d'entrée

Malgré une défense irlandaise très regroupée et une équipe qui évoluait en 4-5-1, la France réussissait à se montrer dangereuse à plusieurs reprises mais se montrait maladroite ou butait sur Courtney Brosnan, qui réalisait une claquette décisive sur une frappe de 25 mètres de Sandie Toletti (33'). En dehors de cette frappe, Dali manquait le cadre sur un bon centre de Sakina Karchaoui (16'), Griedge Mbock sur corner (23'), Diani suite à une déviation de Lakrar sur corner également (34').

Il manquait aussi aux Bleues plus de justesse technique dans l'avant-dernière passe, alors que la défense irlandaise, bien regroupée, ne laissait pas beaucoup d'espaces dans la surface. L'essentiel était toutefois là à la pause, avec un avantage fort logique au tableau d'affichage pour les joueuses d'Hervé Renard qui auront su développer du jeu, et une Pauline Peyraud-Magnin pas inquiétée pendant les quarante-cinq premières minutes. À confirmer en seconde période.

Peu de rythme, pas de but

Eileen Gleeson effectuait un changement à la pause et apportait quelques modifications tactiques, mais cela ne changeait pas la physionomie du match. La France continuait de confisquer le ballon et de se procurer quelques occasions. Diani puis Lakrar tentaient de placer leur tête, mais Brosnan veillait au grain (52', 58'). Eugénie Le Sommer se mettait en évidence dès son entrée en jeu avec une frappe qui trouvait la barre transversale irlandaise (65'). Diani centrait trop proche des buts et permettait à la gardienne irlandaise d'intervenir (70'). Les Bleues manquaient trop de présence dans la surface adverse malgré les entrées successives pour faire plier les Irlandaises, et les minutes défilaient dans une sorte de faux rythme activement recherché par les visiteuses, dont deux joueuses étaient averties pour gain de temps.

Leur but atteint avec seulement un but de retard à quelques minutes de la fin de la rencontre, l'Irlande jouait nettement plus haut pour tenter d'aller chercher le but égalisateur. Katie McCabe, la capitaine irlandaise, pensait pouvoir y parvenir, mais alors qu'elle était seule au point de penalty, elle voyait sa coéquipière centrer au troisième poteau (87'). Les Bleues restaient sous la menace avant le temps additionnel. Brosnan continuait de garder le suspense avec une bonne intervention sur un bel enchaînement de Vicky Becho, qui manquait ainsi l'occasion de tuer le match (90+2').

Après quelques instants d'arrêts de jeu pour cause de vertiges rencontrés par Wendie Renard, la France repartait de l'avant pour terminer la rencontre, sans parvenir à inquiéter Brosnan qui pourtant voyait un de ses dégagements contré par Becho (90+7'). La France remporte une victoire courte mais précieuse, a su développer du beau jeu mais n'aura pas réussi à maintenir du rythme tout au long de la rencontre et aura manqué de présence offensive et de justesse technique pour inquiéter plus encore une Irlande bien regroupée en défense devant sa gardienne, solide.

Dans l'autre rencontre du groupe entre l'Angleterre et la Suède, pas de vainqueur, ce qui permet à la France de prendre provisoirement la tête du groupe avant d'aller en Suède mardi pour un match forcément déjà important.