Équipe de France des moins de 17 ans - France-Allemagne 1-2

Avec une formation différente par rapport à celle alignée mardi en raison de blessures, l'équipe de France n'a pas pu disposer d'une équipe allemande supérieure et bien plus précise dans son jeu.

Avec les absences de Février et Rossi pour blessure, la défense tricolore a été remaniée. Bilbault évoluait dans l'axe aux côtés de Gadea, les deux côtés étant occupés par Legros et La Villa. Rubio et Karsenti étaient positionnées à la récupération alors qu'au milieu, si l'on retrouvait Pervier, Makanza et Crammer, c'est Lefèvre rappelée mercredi qui occupait la pointe de l'attaque. Du côté allemand, on avait également fait tourner son équipe mais cela n'allait pas empêcher d'être les dominatrices de la première période. Disposant d'un jeu long et précis, les Allemandes inquiétaient la défense française dont les relances étaient trop vites perdues ne permettant pas la construction d'attaques. Si Pervier tentait sa chance (19e, 23e), c'était bien là, les deux seules occasions du premier acte. Pour les visiteuses, Huth était tout près d'ouvrir la marque à la 20e minute bien servie par Mirlach mais Gérard sortait aux devants de l'attaquante. Le but survenait sur une action partie de la défense, relayée par Kulig à droite, son centre était repris par Schmidt seule dans l'axe de la défense (0-1, 31'). Gérard évitait le deuxième but cinq minutes plus tard en intervenant sur Huth après une action collective magnifique avec Popp et Schmidt. Mais ce n'était que partie remise car la relance française était interceptée et le ballon repartait côté droit par Mahler qui trouvait dans la profondeur Kulig. Excentrée elle tentait une frappe que Bilbault contrait et le ballon terminait au fond des filets (0-2, 36'). 

Les Allemandes baissaient de rythme en seconde période et Crammer repositionnée dans une position plus axiale allait avoir plusieurs opportunités. La première sur une passe de Pervier, elle réussissait un contrôle parfait avant d'enchaîner par une frappe qui terminait sur le poteau droit de Schumann (50e). Elle réduisait l'écart sur un service de Perdrizet, en effectuant un crochet à 20 m dans l'axe avant de placer une frappe en lucarne qui rentrait après avoir touché la barre (1-2, 63'). Sept minutes plus tard, partie seule dans la défense allemande, elle était contrée à l'entrée de la surface. Devant les buts tricolores, Gérard effectuait une sortie décisive devant Gessat (59e) et déviait de justesse une frappe de Popp (77e). La dernière occasion avait lieu dans les arrêts de jeu avec un centre de Perdrizet pour la tête de Schwartz mais le ballon terminait dans les bras de la gardienne (80+4e).

Sébastien DURET