Équipe de France A - France-Pays-Bas 0-2
Samedi 15 novembre 1975 à 15h00
Bischwiller (Stade des Pins)
Amical
France - Pays-Bas : 0-2 (0-0)
Spectateurs : 1200
Temps froid - Terrain bon
Durée du match 2x35min.
Arbitre : Alexandre Gilhodes (France).
Buts Pays-Bas : Tilly Asdonck van Rooijen 41', 45'
Aucun avertissement
France : Josiane Marcassoli, Josiane Leboutet, Nicole Carrie Cauvet, Renée Delahaye, Marie-Bernadette Thomas, Véronique Roy (Annie Bataille 36'), Dominique Scharo (Elisabeth Dejean 36'), Dominique Dewulf, Michèle Wolf, Sylvie Bailly, Christine Gachenot (Clarisse Scherrer 55'), Entr.: Pierre Geoffroy
Non utilisées : Marie-Louise Butzig, Ghislaine Royer Souef, Christine Scharo, Martine Mahfiche
Pays-Bas : Hanny van de Bungelaar, Aukje Kuipers, Ria van Hassel, Ellen Popeyus, Hennie Schlimbach-Smit (Anja van Duin 60'), Jos Andeweg de Vroedt ©, Sylvia Genderen (Loltje van de Mossel 34'), Wil de Visser, Conny de Jong Welgraven, Tilly Asdonck van Rooijen, Bep Timmer, Entr.: Ger Blok
Non utilisées : Hennie van Rooyen-Vernooij, Astrid Molenaar, Tiny de Kort
0-1 (41') : Long centre de De Jong repris de la tête par van Asdonck
0-2 (45') : Tir lobé de 25 m qui laisse Marcassoli figée
Résumé
La situation basculait en faveur des Hollandaises en seconde période et les Françaises perdaient le contrôle des opérations encaissant deux buts coup sur coup. Asdonck par deux fois surprenait Marcassoli, la gardienne de l'OM, tout d'abord sur un coup de tête sur un long centre de De Jong (0-1, 41'), puis grâce à un tir lobé des 25 m qui paraissait anodin mais qui laissait la gardienne française figée (0-2, 44'). La locale Clarisse Scherrer (Vendenheim) qui était incertaine après une blessure lors du stage deux semaines plus tôt (une coupure suite à un bout de verre dans le gazon) faisait son entrée dans le dernier quart d'heure mais n'y changeait rien.
Le sélectionneur regrettait à l'issue de la rencontre que la valeur des sélectionnées ne soit pas récompensée notamment en raison d'un manque de préparation collective.
Pierre Geoffroy :
"On n'arrive à rien de constructif et on ira d'échec en échec en continuant à disputer deux ou trois matchs épisodiques par saison sans aucune préparation sérieuse. Sans parler du Stade de Reims qui vient de s'imposer à Bonn, pourtant beaucoup plus impressionnant que la sélection de Hollande. Deux ou trois équipes de club français feraient mieux actuellement que la sélection nationale. Les femmes ont insuffisamment de maturité pour improviser. Il faut travailler à la base avant de continuer ces expériences internationales qui finissent par donner des complexes. C'est dommage car ces résultats ne reflètent pas les progrès incontestables réalisés dans beaucoup de clubs. Il y a de plus en plus de bonnes joueuses, mais un ou deux rassemblements de 48 heures par an suffisent à peine pour qu'elles se connaissent pas leur prénom. Ne parlons pas alors d'entente sur le terrain et encore moins d'automatisme, c'est la panique et elles ne méritent pas de telles conclusions".