Équipe de France A - Danemark-France 2-2

Menant de deux buts après 25 minutes, les Françaises ont finalement concédé le match nul en encaissant leurs buts sur des coups de pied arrêtés...

Les consignes étaient claires et les actions travaillées à l'entraînement. Malgré cela, ce sont de nouveau sur des coups de pied arrêtés que les Françaises ont cédé. Un refrain qui se répète depuis plusieurs mois déjà. Pourtant tout avait bien commencé. Avec une équipe rajeunie avec notamment un milieu de terrain âgée de 21 ans, la France évoluait dans un 4-4-2 classique. Les trente premières sont favorables aux Tricolores avec notamment Coquet et Diguelman qui chacune sur leurs côtés dérangent la défense danoise. Cela se traduit par un premier but réussi grâce à ces deux joueuses. Diguelman déborde côté gauche et centre pour Coquet qui de son côté droit rentre vers l'axe. Elle vient couper la trajectoire du centre et en deux temps tromper Johansen (0-1, 19'). Six minutes plus tard, c'est le duo offensif juvisien qui se met en évidence. Pichon dos au but dans l'axe, sert Tonazzi qui prend l'espace et marque d'un plat du pied sur la gauche de la gardienne (0-2, 25'). Après ces deux buts, les Tricolores vont malheureusement baisser le pied et le jeu long des Danoises va commencer à gêner les Bleues. 

A treize minutes du repos, un corner en faveur du Danemark, est prolongé au premier poteau par Pape sur Dot Eggers Nielsen. La numéro 10 danoise place alors une tête que Coquet placée au poteau droit ne parvient pas à dégager gêner par le rebond (1-2, 32'). La France parvient à rentrer au vestiaire avec un but d'avance. A la reprise, le milieu tricolore est presque intégralement renouvelé avec les entrées de Soubeyrand, Bompastor et Abily. Ces dernières, à peine le match repris, voient les Danoises égaliser. Sur un coup franc joué long par Rasmussen sur le côté gauche, elle trouve au second poteau la tête de Sørensen qui expédie le ballon au fond des filets de Deville (2-2, 48'). La suite ne verra pas d'autres buts malgré quelques bons mouvements français avec Coquet, Bompastor ou encore Abily. Des mouvements qui ne se concluèrent que rarement en occasions à l'exception d'un duel perdu par Pichon devant la gardienne. Les adversaires de leur côté ne montrèrent pas beaucoup de choses dans le jeu et ne restèrent dangereuses que sur coups de pied arrêtés. A noter que dans les dernières minutes, Lepailleur touchée au genou suite à un duel aérien fut contrainte de sortir avant le terme de la rencontre.

Sébastien DURET