La délivrance est venue de la Juvisienne Kadidiatou Diani, entrée à
l'heure de jeu, qui a en deux minutes, offert un avantage décisif aux
Tricolores. Mais ce match aura été l'occasion de nombreux faits qui
auront laissé beaucoup de suspense. Alors que les Allemandes étaient les
mieux dans cette rencontre imposant un rude combat aux Françaises grâce
à un milieu de terrain dense, Pauline Bremer la meilleure buteuse du
tournoi obligeait à deux reprises, Solène Durand à des arrêts décisifs
(12e, 23e). Mais la France, sur un coup de dé, aurait pu ouvrir le score
à la 25e minute par Aminata Diallo sans un sauvetage d'une défenseure
devant la ligne de but. Le dernier quart d'heure du premier acte était
beaucoup plus ouvert laissant l'espoir à chaque équipe de prendre
l'avantage.
Diani par deux fois
La joie française et la détresse de Bremer (photos UEFA)
Le staff procédait à quelques remaniements en seconde période avec
notamment l'entrée de Claire Lavogez. C'est ensuite Kadidiatou Diani
qui apportait sa puissance. Et cela ne tardait pas à payer. Bien lancée
sur l'aile gauche par Sandie Toletti, elle rentrait dans la surface allemande tout en puissance avant de
conclure sur un ballon enroulé dans la lucarne opposée (0-1, 61'). Deux cents secondes plus tard, elle s'élevait plus haut que tout le monde pour
reprendre d'une tête décroisée un corner de Claire Lavogez (0-2, 64'). Tout souriait alors
aux Bleuettes jusqu'à l'exclusion de la capitaine Griedge Mbock Bathy
Nka (ndlr : suspendue pour la finale) pour une faute sur Pauline Bremer
juste avant la surface. L'Allemagne en supériorité numérique essayait de
revenir mais ce n'est que dans le temps additionnel suite à une faute
de la gardienne Solène Durand sur Lina Magull que Pauline Bremer
réduisait l'écart (1-2, 90+3').