Mais pour parvenir à atteindre cette finale, la France a dû tenir face à une équipe allemande ultra-dominatrice lors de la première période et qui débloqua la situation avant le repos par Bühl. Deux changements opérés à la pause par Gilles Eyquem ont cependant permis de renverser la situation en l'espace de trois minutes avec des réalisations de Thibaud et Laurent. C'est désormais une confirmation, les Françaises ont de la ressource.
Une équipe aux deux visages
La différence ne tardera pas à se faire ressentir. Moins de trois minutes après son entrée, la néo-Lyonnaise Laurent effectuait une percée à gauche et concluait d'une frappe dans un angle fermé (48e). Cette tentative avec la première frappe tricolore depuis le début du match. Après avoir évité le pire lorsque Freigang avait le balle 2-0 suite à un centre de Pawollek remis sur Gwinn (50e), la France prenait le dessus mentalement.
Coaching payant
Les Allemandes n'avaient pas le temps de réagir que Laurent venait porter le coup de massue. Une minute après une faute sifflée à son encontre alors qu'elle semblait avoir pris le dessus sur sa défenseure, cette dernière l'oublait totalement et c'est libre de tout marquage, servie parfaitement par Bourdieu qu'elle venait placer le ballon hors de portée de la gardienne d'une frappe croisée qui heurtait le montant avant d'entrer dans le but (1-2, 73').
Les Françaises venaient de renverser un match mal engagé grâce à aux remplaçantes. Laurent était même trop individualiste ensuite préférant tenter un lob alors que des solutions se présentaient dans l'axe (80e). Le dernier sursaut allemand dans les arrêts de jeu avec Kögel et Freigang ne trouvait pas le but grâce aux interventions de Chavas et Galera (90+1e).
L'enthousiasme affiché au fil des matchs est encourageant avant de défier l'Espagne mais aussi à un an de la Coupe du Monde U20 en France.