Championnat de France de D3 2008-2009 - Groupe B - 5e journée - Besançon-Orléans 1-0

Dans ce début de partie agréable à suivre, le rythme était donné par les Bisontines. Et les premières banderilles étaient plantées par Solanet : coup franc trop enlevé (5e), frappe bien arrêtée par la gardienne adverse (6e), la maîtrise du ballon et du terrain était à l’avantage de l’équipe locale. Peu avant le premier quart d’heure de jeu, les Bisontines allaient même passer la « surmultipliée ». Et c’est Brugnot qui lançait les hostilités : après une percée dans la défense orléanaise, la joueuse bisontine se voyait contrer par l’arrière-garde visiteuse (10e) avant que Chabert ne tente sa chance, de loin et de volée (12e). Quelques secondes plus tard et suite à un cafouillage, Doellman voyait malheureusement sa frappe s’envoler (14e). En revanche, ce qui n’était pas prêt de s’envoler, c’étaient les espoirs de victoire de la formation bisontine. En effet, sur un superbe centre de Solanet, Cuynet trompait Frenehard, la gardienne orléanaise, d’une tête imparable (1-0, 22e).

L’ouverture du score des protégées de Mikaël Lamotte était méritée tant la générosité déployée était importante : Doellman, tentant de percer balle au pied, ou Solanet, évidemment à l’aise techniquement, se muaient en chefs d’orchestre d’une formation qui jouait bien la partition mise en place par leur coach. A la demi-heure de jeu, les Orléanaises refaisaient partiellement surface grâce à un coup franc de Grammont qui secouait la transversale bisontine. Volontaires, les visiteuses reprenaient quelque peu possession du rectangle vert et tentaient d’investir le camp bisontin, profitant des largesses offertes par leurs adversaires.

Dès l’entame du deuxième acte, les joueuses du BRC marquaient à nouveau leur emprise sur le match. Solanet organisait le jeu bisontin, récupérant les ballons derrière pour les amener vers la surface adverse et tentait parfois sa chance de loin (77e). Dominées, les joueuses du Loiret ne pouvaient compter que sur un coup du sort pour revenir. Ce dernier aurait pu arriver à l’occasion d’une jolie bousculade dans la surface bisontine. Le banc visiteur allait réclamer, à juste titre semble-t-il, un penalty que le trio arbitral n’accordait pas (78e). Au contraire, ce sont les joueuses du BRC qui allaient finir le plus fort. Chabert (frappe sur le poteau) puis Boch (frappe difficilement stoppée par la gardienne adverse) anéantissaient les espoirs de retour des Orléanaises.