Ligue des Champions 2012-2013 - Huitièmes de finale - Lyon-Zorkiy (RUS) 2-0

Minimum syndical pour l'OL

Après les Finlandaises de Vantaa en seizième, ce fut au tour du FK Zorkiy, une équipe russe, de subir les foudres de l’Olympique Lyonnais, qui a assuré le strict minimum à Gerland. Patrice Lair et son équipe se sont qualifiés pour les quarts de finale et sont désormais à mi-parcours dans cette compétition.

L’intérêt de ce huitième de finale retour contre le FK Zorkiy était minime. La performance, l’OL l’a réalisée la semaine dernière, lors du match aller, sur la pelouse enneigée de Krasnogorsk dans la banlieue moscovite. Dans des conditions dantesques, les Fenottes l’avaient brillamment emporté neuf à zéro. Suffisant pour aborder ce retour à Gerland comme un galop d’essai. Pour les Lyonnaises, les « vrais » rendez-vous sont programmés ce dimanche contre Montpellier, puis samedi prochain à Paris. Contre ces deux challengers de D1, il ne faudra pas se rater. En manager visionnaire, Patrice Lair a préféré faire tourner. Le banc avait fière allure : Nécib, auteur d’un triplé en Russie, mais aussi Henry, Dickenmann et Schelin étaient assises aux côtés de Perisset, dix-sept ans, produit du centre de formation et de l’AS Saint-Priest. 

Il y avait donc une chance à saisir pour les titulaires. Certaines, comme l’excellente Tonazzi, l’ont bien compris. Sur tous les fronts, l’ancienne Juvisienne n’a pas traîné pour transformer un centre de Majri en but. Seule dans les six mètres, l’attaquante ne pouvait pas manquer sa tête après quatre-vingt secondes de jeu (1-0, 2'). En doublant la mise d’un royal coup franc enroulé en lucarne, Bompastor a sans doute eu une petite pensée revancharde pour le sélectionneur Bruno Bini avant de se reposer dès la mi-temps (2-0, 41').

Eve Périsset, première

Ce fut tout pour cette première période qui fut la copie presque conforme du seizième retour contre celles de Vantaa. Malgré son entame ratée, Zorkiy a bien endormi l’OL qui a semblé se passer difficilement des services de Necib à la mène. 
Pas grand-chose à se mettre sous la dent par la suite malgré les entrées de Dickenmann (46e) et d’Otaki (62e). Le Sommer s’est tout de même vu refuser un but pour hors-jeu (84e). Globalement, le courage, l’abnégation et la réussite défensive étaient russes. 

Dans sa tenue camouflage, la gardienne Zhamanakova pourra se targuer d’avoir connu meilleur sort que ses dix autres prédécesseurs. L’intérêt était ailleurs avec le baptême de feu à Gerland de Perisset qui s’en est bien tirée dans le couloir droit. Malgré tout, cette plus courte victoire de la saison officialise une bonne nouvelle : la moitié du parcours menant à Stamford Bridge a été effectuée. Restent deux étapes à franchir à partir du mois de mars… 

Texte : Fabrice Dufaud