Ligue des Champions 2010-2011 - Huitièmes de finale - Lyon-Rossiyanka (RUS) 5-0

Ligue des Champions : l’OL remplit son contrat

L’OL n’a eu besoin que de jouer une grosse demi-heure pour vaincre une nouvelle fois le FC Rossiyanka par cinq buts d’écart. Après une mi-temps insipide, les Lyonnaises ont déroulé sous l’impulsion de Dickenmann et s'envolent donc vers les quarts de finale.

Evidemment, il fallait être un peu fou pour imaginer une qualification russe alors que les Lyonnaises avaient remporté le premier set 6 à 1 à une cinquantaine de kilomètres de la Place Rouge. Alors ce mercredi, l’enjeu était avant tout de ne pas sortir de cette fabuleuse spirale de victoires qui maintient les Fenottes en haute altitude depuis le début de la saison. Garder le rythme était tout de même important à quatre jours de la réception du Montpellier HSC, deuxième en D1. Mais lors de la première période, l’OL jouait à l’économie, sans envie. Tout le contraire du FC Rossiyanka, qui affichait un dispositif tactique bien plus pertinent qu’à l’aller où il était parti à l’abordage sans se retourner.

Pas défaitistes pour un sou, ces Russes pressaient à souhait, tenant largement la comparaison technique et physique. Devant, la Sud-Africaine Ogbiagbevha était régulièrement alimentée. Patrice Lair louait les qualités de cette formation. Il avait raison. Il fallait compter sur un coup de sifflet généreux pour voir les Lyonnaises prendre les devants. Une poussette de Kozhnikova sur Thomis conduisait Le Sommer à transformer son pénalty en deux temps (1-0, 22'). Pour le reste, peu de faits à signaler à part quelques frappes bien timides concluant des percées qui l’étaient tout autant.

Dickenmann puissance 4

Le Sommer cédait sa place à Dickenmann à la reprise. La Suissesse allait être dans tous les bons coups, profitant, il est vrai, du réveil de ses partenaires, bien décidées à jouer. Il était temps. Meilleures à la récupération comme dans leurs mouvements, les partenaires de Bompastor pouvaient manger les visiteuses toutes crues, faisant preuve d’un réalisme assassin. Sur un centre de Dickenmann, Kozhnikova poursuivait son calvaire en trompant Zvarich (2-0, 50'). Dickenmann, toujours elle, temporisait pour servir en retrait pour Bompastor qui plaçait un intérieur du pied imparable (3-0, 53'). Cette dernière remerciait la passeuse en lui rendant la pareille sur un corner rentrant. Devant les poings de la gardienne, le coup de tête de Dickenmann faisait poteau rentrant (4-0, 67').

Le boulot était fait, alors l’OL laissait à nouveau les Soviétiques prendre quelques espaces. Bouhaddi s’interposait magistralement à deux reprises face à l’entrante Kharchenko (72 et 85es). Finalement, Brétigny n’aura eu besoin que d’un gros quart d’heure pour se payer le bijou de la soirée. Un coup de fusil après trois rebonds sur une ouverture de… Dickenmann, impliquée sur les quatre derniers buts (5-0, 89'). 11-1 en 180 minutes : les chiffres parlent d’eux-mêmes. Place aux quarts !

Fabrice Dufaud