Championnat de France de D1 2007-2008 - 20e journée - Soyaux-Montpellier 0-1

Après un premier acte d'observation, ponctué par l'ouverture du score de Ramos (39e), à la suite, une nouvelle fois, d'une mésentente défensive, les Charentaises se sont libérées. Avant cela, elles n'avaient été en danger qu'à la dixième minute, quand Ramos, déjà elle, voyait sa tête piquée bien bloquée par Stribick. Cette occasion faisait suite à la blessure de Herpin, pourtant bien rentrée dans son match (6e). Mais, à part ce frisson, Soyaux ne tremble pas. Il manque en effet quelques centimètres à Diguelman lancée pour claquer une tête (16e), et Lozé croise trop son tir sur une belle remise en pivot de Ramos (17e). Franco aurait même pu ouvrir la marque alors qu'elle récupérait un ballon mal renvoyé par la défense visiteuse. Mais sa frappe puissante passait au-dessus du but de Deville. En première période, Soyaux est mené, mais les Montpelliéraines ne sont guère à la fête. Et cela va se confirmer en seconde période.

Les filles de Paredes construisent, poussent pour recoller au score. Le coup franc de Pascaud finit sa course au-dessus (63e). Les Sojaldiciennes s'exposent cependant aux contres rapides des Héraultaises. Par deux fois, de plus de 30 mètres, Ramos tente sa chance en demi-volée, mais, à chaque fois le cuir finit sa course juste derrière la barre de Stribick (65e, 69e). La plus grosse frayeur sur le but sojaldicien survient à la 72e minute. Aux abonnés absents, la défense locale laisse filer seule au but Lozé, qui bute sur Stribick qui repousse le danger des deux pieds. Dès lors, Montpellier ne va plus voir le jour.

Pourtant éprouvées, les Charentaises vont se donner à fond pour arracher, comme à l'aller le point du match nul. Il est vrai que la montée aux avant-postes d'Ophélie Meilleroux y est pour beaucoup. Franco tente sa chance de 25 mètres mais ne trouve pas le cadre. Les Sojaldiciennes ne trouvent l'ouverture, ni sur coups de pied arrêtés, ni dans le jeu. Les Montpelliéraines sont recroquevillées en défense. Difficile dans ces conditions de forcer le verrou. Dans les arrêts de jeu, suite à un beau mouvement Franco-Meilleroux, Coton-Pélagie voit sa frappe finir dans la niche de Deville, la gardienne internationale de Montpellier (90e).