Ligue des Champions 2011-2012 - Huitièmes de finale - Lyon-Sparta Prague (RTC) 6-0

Ligue des Champions – Jeu, set et match OL

Six jours après avoir flambé en République Tchèque (6-0), l’OL a remis le couvert à domicile face au Sparta Prague. Après l’entrée en jeu de Schelin, les Lyonnaises ont régalé Gerland avec un nouveau SET blanc (6-0).

Forcément, avec six buts d’avance, la qualification pour les quarts de finale de la Ligue des Champions était déjà dans le sac. Même en jouant ce match retour à cloche-pied, les Lyonnaises seraient passées. Pour un peu, la gardienne Deville aurait pu s’attacher les mains dans le dos, elle n’aurait pas pris le moindre but.

Pour cette double confrontation face au Sparta Prague, une équipe qui dispute cette année sa neuvième campagne européenne de rang, la vraie performance a été réalisée jeudi dernier. Attendu dans la souricière du Lokomotiva, un stade d’un autre âge, l’OL avait su répondre au défi proposé par de robustes Tchèques et réalisé un match plein.

Le défi était donc ailleurs : rééditer une prestation similaire face au public de Gerland. Cette semaine, c’est la notion de « spectacle » qui était sur toutes les lèvres lyonnaises. Ce fameux spectacle que personne ne vit le 5 octobre dernier, lors d’un match retour envoyé à la va-vite face à l’Olimpia Cluj (3-0). « On se doit d’être toujours sérieux pour respecter notre public », avertissait Patrice Lair hier avant la mise au vert. Bien vu. Cette fois-ci, ses joueuses en on laissé un peu (beaucoup) pour le set retour, remporté à nouveau six à zéro.

Irrésistible Schelin

Pourtant, le premier acte, insipide, ne fut égayé que par un but de Dickenmann, partie piquer son ballon après s’être servie dans les pieds de Culova (1-0, 3'). Sans peps et sans la qualité technique nécessaire pour percer deux rideaux très rapprochés, les Fenottes ont attendu le changement de côté pour se brancher en courant continu. C’est d’ailleurs Schelin, fraîchement récompensée de son deuxième Ballon de diamant (titre de joueuse suédoise de l’année), qui branchait la prise.

Entrée à la pause en lieu et place d’une Rosana pas très « fit », Schelin, de tous les combats, a été impliquée sur quatre des cinq derniers buts lyonnais. La Suédoise n’a eu besoin que de vingt-cinq secondes pour déborder et centrer en retrait pour Abily qui doublait la mise (2-0, 46'). A la déviation, Schelin libérait ensuite Le Sommer. La Briochine centrait au cordeau pour le plat du pied sans opposition d’Abily (3-0, 50'). Côté gauche, cette fois, Schelin posait deux Slaves sur le derrière avant de battre Gazdikova (4-0, 59').

Schelin, encore et toujours : son dédoublement avec Bompastor ouvrait la voie à un tacle offensif de Nécib au second poteau (5-0, 66'). Comme à la parade, Georges profitait d’une remise de Franco sur corner de Nécib pour clôturer le festival (6-0, 86').

6-0, 6-0 : deux sets blancs pour un OL flamboyant !

Fabrice Dufaud