Coupe de France 2014-2015 - Quarts de finales - Rodez (D1)-Saint-Étienne (D1) 2-2

Tirs au but : Clemaron (0-1), Lemaître (1-1), Chaumette (1-2), Cugat (2-2), Palacin (2-3), Lespinasse (3-3), Viguier (- au dessus), Banuta (4-3), Courteille (4-4), Haupais (- repoussé par la gardienne), Coton Pelagie (4-5), Ribeyra (5-5), Blanc Gonnet (- arrêt de la gardienne), Hoarau (- arrêt de la gardienne), Soulard (5-6), Cance (6-6), Audemar (6-7), Ginestet (- sur le montant droit).

L'ASSE décroche son ticket au bout du suspense

Après avoir gagné le droit de disputer la séance des tirs aux buts en égalisant à l'ultime seconde du temps additionnel (2-2), les Rafettes ont perdu l'occasion d'accéder pour la première fois de leur histoire à la demi-finale de la coupe de France, leur dernière tentative s'écrasant sur le poteau (6 tab à 7). Les Vertes ont tenu jusqu'au bout.

Saint-Etienne va rapidement mener au score sur leur première offensive. Un coup franc de Rose Lavaud, aux 20m, est contré en corner par le mur (9’). Sur celui-ci, la balle est mal dégagée par la défense ruthénoise, Candice Gherbi en profite pour marquer (10’, 0-1). Rodez réagit avec une frappe pas assez appuyée de Flavie Lemaître captée sans difficulté par Julie Perrodin (14’). C'est sur un corner tiré par Sarah Palacin qui trouve la tête piquée de Maëva Clemaron que l'ASSE double la mise (32’, 0-2). Les Rafettes n'ont pas la même réussite. Une bonne frappe de Flavie Lemaître, en position de hors jeu, qui passe au ras de la transversale (34’). Trois minutes plus tard, un centre de Charlène Farrugia est repris de la tête par Audrey Cugat mais Julie Perrodin s’allonge pour mettre en corner (37’).

Changement à la pause et nouvelle organisation pour les filles de Nicolas Bach avec l’entrée d’Anaïs Ribeyra, Fanny Hoarau redescendant en défense. Rodez domine mais n’arrive pas à trouver la solution devant le but, s’exposant au contre de Sarah Palacin. Un premier coup franc d’Audrey Cugat termine dans le mur (71’). Un second intervient quelques secondes plus tard tiré par Anne-Marie Banuta qui rase le montant gauche, dévié par la gardienne en corner (72’). Anaïs Ribeyra tente sa chance de loin sans succès (76’). Rodez est enfin récompensé de ses efforts sur un coup franc sur le côté gauche, le long de la ligne de touche, repris de la tête par Marine Haupais (78’, 1-2). Il faut attendre les arrêts de jeu pour une énorme erreur de main de Julie Perrodin sur un centre de la gauche, qui remet le cuir devant le but où surgit Audrey Cugat pour tacler la balle et égaliser (90’+3, 2-2).

La séance des tirs au but offrait aussi ses rebondissements avec un échec de Sabrina Viguier, rattrapé par une parade de Julie Perrodin sur le tir suivant. La 9e tentative d'Anne-Sophie Ginestet terminait sur le montant droit. La qualification était aux Stéphanoises, alors que Rodez a eu deux fois le tir pour la qualification.

Christophe Ringaud

Les Réactions (foot12.fr)

Nicolas Bach (entraîneur Rodez AF)

"C'est une grosse déception pour nous car je pense que, hormis les deux coups de pied arrêtés sur lesquels on prend les buts, on a fait le match qu'il fallait. Avec un bon état d'esprit, on a essayé de produire du jeu, malgré un terrain difficile. On a malmené cette équipe de Saint Étienne, mais nos adversaires ont su être efficaces quand il le fallait, même si elles n'ont pas eu beaucoup de temps forts. On est revenu sur le fil, mais ça n'a pas suffi. Après, on s'est exposé à cette loterie des tirs aux buts. Je suis très déçu et un peu frustré, mais aussi très fier des filles, de leur comportement, de l'état d'esprit et du parcours réalisé sur les deux derniers mois."

Hervé Didier (entraîneur AS Saint Étienne)

"Je crois que c'était un vrai match de coupe. Il a été équilibré dans l'ensemble. Au final, je crois que le score nul est logique. Ensuite, les tirs aux buts nous ont permis de nous qualifier pour la demi-finale. On est bien sûr content. C'est comme ça qu'on fait une équipe et un groupe pour aller le plus loin possible. Contre une équipe de cette valeur, on ne gagne jamais facilement. C'est toujours à l'arrachée, toujours un combat. On savait que ce serait compliqué et ça l'a été. On n'a pas gagné mais on passe. On n'a d'ailleurs jamais gagné ici."