Cette saison, Fleury réussit un beau parcours que ce soit en championnat ou en coupe et l'entame face au PSG en était l'illustration parfaite. L'Ivoirienne Rosemonde Kouassi ouvrait le score en profitant d'une frappe de Ewelina Kamczyk relâchée par la gardienne parisienne Votíková. Une éventuelle position de hors-jeu pouvait entâcher la position initiale de l'attaquante au départ mais le but était bien validé (1-0, 8'). Le réalisme floriacumois permettait de mener 2-0 lorsque Kouassi, encore, échappait à la défense pour décaler sur Kamczyk qui trouvait Yango (2-0, 21').
Katoto remet les choses à plat
A la reprise, le PSG a apporté du sang neuf avec Hamraoui et Baltimore. Fleury a résisté (comme le face-à-face perdu par Geyoro 49e) avant de craquer sur une passe de Fazer pour Karchaoui (2-3, 59'). Dur pour Fleury et Kadidiatou Diani finissait d'enfoncer le clou lorsque Chebel perdait le ballon devant la Parisienne (2-4, 76'). Le PSG se hisse en finale mais Fleury pas veinard au tirage au sort est éliminé avec les honneurs.
Réactions
« Je suis fier de l’attitude de mes joueuses. Même à 4-2, elles n’ont pas baissé les bras. On marque même un troisième but qui est refusé pour une faute sur la gardienne. Entre les deux premiers matchs contre le PSG, on a progressé mais nous sommes encore loin du niveau européen. »
Didier Ollé-Nicolle, entraîneur du PSG
« Cela a été difficile de rentrer dans le match et de finir le match. Cette équipe de Fleury est solide. Nous avons perdu la guerre du milieu de terrain au début, on s'est fait piéger et quand on était menés 2-0 il fallait rester serein sinon cela aurait été très compliqué. Il y a de la fatigue pour les joueuses mais pour moi en tant qu'entraîneur c'est beaucoup de satisfaction car il reste deux mois palpitants, motivants. Cette qualification est importante car elle nous ouvre droit à une finale de Coupe. Il reste une étape, la plus importante, la finale. Il ne faut pas penser que c'est acquis. L'équipe travaille bien, un grand bravo aux filles ! »