Coupe de France 2012-2013 - Quarts de finales - Hénin-Beaumont (D2)-Lyon (D1) 0-6
Samedi 27 avril 2013 à 18h00
Hénin-Beaumont (Stade Octave Birembaut)
Hénin-Beaumont (D2) - Lyon (D1) : 0-6 (0-3)
Spectateurs : 2500
Arbitre : Jennifer Maubacq assisté de Aurore Vanstaevel et Charline Meunier.
Buts pour Lyon : Amandine Henry 4' pen., Laetitia Tonazzi 6', Laura Agard 10', Lotta Schelin 74', Eugénie Le Sommer 80', Lara Dickenmann 86'
Aucun avertissement
Hénin-Beaumont : 1-Céline Musin, 2-Charlotte Blanchard, 5-Gwenaëlle Devleesschauwer, 4-Rigoberte M'Bah, 3-Marine Dafeur, 7-Aurélie Desmaretz ©, 6-Pauline Martin-Boquet, 8-Marie Schepers, 11-Léa Declercq, 10-Rachel Saïdi, 9-Pauline Cousin, Entr.: Yannick Ansart
Non utilisées : 12-Justine Mellin, 13-Marie-Charlotte Léger, 14-Ludivine Willems, 15-Soraya Desmons, 16-Maureen Staquet
Lyon : 1-Sarah Bouhaddi, 4-Lara Dickenmann, 2-Laura Agard, 3-Wendie Renard, 8-Sonia Bompastor © (12-Corine Petit-Franco 46'), 6-Amandine Henry, 11-Amel Majri (15-Lotta Schelin 46'), 5-Élise Bussaglia, 7-Élodie Thomis (14-Louisa Necib-Cadamuro 46'), 10-Laetitia Tonazzi, 9-Eugénie Le Sommer, Entr.: Patrice Lair
Non utilisées : 13-Megan Rapinoe, 16-Pauline Peyraud-Magnin
0-1 (4') : Henry
0-2 (6') : Tonazzi
0-3 (10') : Agard
0-4 (74') : Schelin
0-5 (80') : Le Sommer
0-6 (86') : Dickenmann
Résumé
Le rêve est passé. Trop vite, en quarts de finale de Coupe de France, Hénin s'est battu et a réalisé une prestation tout à fait honorable, mais Lyon était trop fort. De ce constat prévisible reste une vraie déception : un début de partie totalement raté. Pour réussir leur incroyable pari, éliminer la meilleure équipe du monde, les Héninoises n'avaient pas beaucoup de solutions. La clé ? Tenir défensivement, surtout dans un début de match qui promettait d'être étouffant, et ainsi faire douter l'implacable machine lyonnaise. Et, qui sait, sur un contre... Las, la réalité a rapidement reclassé les espoirs en regrets.
Après seulement quatre minutes, un mauvais contrôle de Gwenaëlle Devleesschauwer devant sa surface permettait à Eugénie Le Sommer de récupérer la balle en excellente position. Crochetée par Céline Musin, elle bénéficiait d'un penalty converti sans trembler par Amandine Henry, ancienne de la maison chaudement applaudie par le public du stade Birembaut (0-1, 4'). Le coup de matraque à peine digéré, les vagues rhodaniennes revenaient s'abattre sur la défense héninoise. Élodie Thomis, intenable sur son aile gauche, centrait au cordeau dans les six mètres. Tonazzi, lancée à pleine vitesse, réussissait le break (0-2, 6'). Et le cauchemar n'était pas encore tout à fait terminé. À peine le temps pour Yannick Ansart de bouger ses joueuses que le festival offensif reprenait. Suite à un corner, c'est Agard, à l'affût au deuxième poteau, qui tuait les derniers espoirs de retour (0-3, 10'). Déjà. Hénin, qui se rêvait en trouble-fête, était désormais victime. Après avoir marqué treize, seize et onze buts lors des trois premiers tours, combien de fois les Lyonnaises allaient faire trembler les filets ? Plus beaucoup heureusement. Car la victime était tout sauf consentante.
Plus relâché, Lyon baissait un peu le pied, et les Artésiennes prenaient petit à petit confiance. Même si Musin était encore régulièrement sollicitée, le public, qui redonnait alors de la voix, assistait à un vrai bon match de football. Sur des contres supersoniques, Pauline Cousin (51e) et Aurélie Desmaretz (57e) se permettaient même de tester Sarah Bouhaddi. Sans dommages pour les championnes d'Europe, mais tout de même. Oui, sur quelques actions, Hénin-Beaumont a embêté la meilleure équipe du monde. Même si la fête s'est terminée difficilement avec trois nouveaux buts. Du milieu de terrain, Henry ouvrait par-dessus la défense pour Lotta Schelin qui contrôlait le ballon de la poitrine en pleine course avant d’enchaîner par une frappe à ras de terre en pleine course (0-4). Puis Tonazzi lançait Dickenmann à gauche qui centrait aux 6 m, la gardienne gênée par Tonazzi ne captait pas le ballon que Le Sommer au second poteau poussait au fond (0-5). Enfin Schelin à l’entrée de la surface servait Le Sommer qui s’infiltrait avant de glisser le cuir à Dickenmann libre de tout marquage qui concluait en force aux 6 m (0-6).