Championnat de France de D2 2010-2011 - Groupe A - 3e journée - Cormelles-Bagneux 0-2

Face à l'un des ténors du groupe, les Cormelloises entament les débats sans complexe. Les bonnes intentions bas normandes ne suffisent cependant pas à débloquer le tableau d'affichage, Le corre et ses partenaires ont les opportunités mais pêchent dans la finition. Les visiteuses quelque peu dominées ne jouent exclusivement que sur de longs ballons à destinations de leur attaquantes le plus souvent prises au piège du hors jeu. De ce fait la partie est sérrée et indécise, Heot s'illustre sur un coup franc qui atterit sur la transversale de Gauche (30e). La réplique des parisiennes est immédiate sur un énorme cafouillage elles sont proches de conclure mais Bourel parvient à se saisir du ballon dans une forêt de jambes (33éme). Le score reste vierge à la mi-temps, la victoire pouvant basculer dans un camp comme dans l'autre. Au retour des vestiaires, les visiteuses allument le premier pétard, sur un ballon fuyant Bourel doit s'employer pour detourner la frappe en corner (47e). La partie s'équilibre et chaque actrice sait que cela se jouera sur des détails. Peu à peu les cormelloises accusent le coup physiquement malgré quelques situations de buts favorables et Bagneux en profite pour mener des actions de plus en plus tranchantes. A plusieurs reprises, la gardienne locale se montre décisive dans ses  buts et par ses interventions permet à son équipe de rester dans le match comme sur ce face à face au devant de Leocadie au 1er poteau qu'elle détourne parfaitement de deux pieds (67e). Seulement cela ne va pas suffire, la sortie sur blessure de Bastard va désorganiser totalement les Cormelloises qui tenaient le choc et qui vont ceder sur la fin. Suite à une hésitation défensive, Leuko gagne son duel avec Maindrelle côté gauche, Leocadie esseulée au second poteau reprend le centre et d'une tête ouvre la marque (86e). Trois minutes plus tard, cette même joueuse inscrit un doublé otant définitivement les espoirs d'un retour (89e). Une defaite amère pour les Cormelloises qui méritaient le partage des points même si la fin de rencontre fut parisienne.