Coupe de France 2012-2013 - Deuxième tour fédéral - Bischheim (D2)-Algrange (D2) 2-0

Battu par Algrange (4-0) en championnat, le Mars Bischheim a pris sa revanche en Coupe de France (2-0) et disputera les 16 es de finale.

Toute la semaine, elles n’ont eu que cette idée-là en tête : prendre leur revanche. Assurément, la correction reçue il y a quinze jours sur le terrain d’Algrange en championnat (4-0), leur était restée en travers de la gorge. Alors à l’heure de recevoir les Mosellanes en 32 es de finale de la Coupe de France, les filles du Mars Bischheim se sont sans doute dit que l’occasion était trop belle pour la laisser filer.

Dans une rencontre serrée, parfois tendue, les protégées de Caroline Deubel ont relevé le défi physique, pour finalement accomplir leur mission, presque facilement : « On avait envie de montrer que ce 4-0 ne voulait rien dire », confie l’attaquante Ornella Moretto, les yeux pétillants de revanche. À elle-seule, cette dernière a montré la détermination d’une formation locale motivée comme jamais. Pesant de toute son envie sur la défense lorraine, ses efforts sont récompensés lorsqu’à la 53 e, elle devance Papaix d’un contrôle orienté et loge le cuir sous la barre de Burtin, la gardienne visiteuse. Auparavant, le poids de l’enjeu semblait avoir paralysé les deux équipes, qui se sont observées durant une première période ennuyeuse et d’un faible niveau technique.

Un pressing de tous les instants

Menées, les filles de Jérôme Henrionnet tentent de réagir, mais Kraushar veille au grain, d’abord sur la frappe de Delisle (57e), puis sur le centre vicieux de Martins (61e). En face, les Alsaciennes exercent un pressing de tous les instants. Plusieurs fois, on sera plus proche du 2-0 que du 1-1. Sur un ballon cafouillé par la défense lorraine, Jost voit sa frappe en extension frôler le montant de Burtin (57e). Puis le coup franc de Burgun verra Burtin sauver les siennes d’une claquette magnifique (86e). Ce ne sera que partie remise. Sur l’action suivante, les Mosellanes peinent à se dégager. L’omniprésente Moretto profite de l’occasion et sert en retrait Burgun, dont la reprise contrée par Papaix vient mourir dans les filets visiteurs (87e). Quelques minutes plus tard, les « Marsiennes » peuvent exulter.