Championnat de France de D1 2006-2007
Championnat de France de D1 2006-2007 - 13e journée - La Roche-sur-Yon ESO-Soyaux 0-1
Dimanche 28 janvier 2007 à 15h00
La Roche-sur-Yon (Stade de Saint-André d'Ornay)
La Roche-sur-Yon ESO - Soyaux : 0-1 (0-0)
Spectateurs : 150
Arbitre : Stéphanie Frappart assisté de Jérémy Leparoux et Lilian Bossard.
But pour Soyaux : Imani Marie Dorsey 57'
Avertissement : Adama Doumbouya pour La Roche-sur-Yon ESO
La Roche-sur-Yon ESO : 1-Audrey Malet, 2-Alexandra Plantive (12-Adama Doumbouya 55'), 3-Lydie Devaud (13-Cindy Guérin 64'), 4-Claire Guillard, 5-Adelaïde Bordron (14-Fanny Trichet 72'), 6-Émilie Mazoué, 7-Anne Sirot, 8-Mélissa Plaza, 9-Laetitia Sauques, 10-Alexandra Rey ©, 11-Nathalie Richard, Entr.: Freddy POTEREAU
Soyaux : 1-Laetitia Stribick-Burckel, 2-Clémence Herpin, 3-Candie Herbert (14-Élodie Monteiro 69'), 4-Marina Pascaud (13-Anaïs Dumont 46'), 5-Priscilla Bencini, 6-Jennifer Maier, 7-Imani Marie Dorsey, 8-Julie Loubet, 9-Ophélie Meilleroux ©, 10-Corine Petit-Franco, 11-Claire Morel (13-Coralie Chanudet 82'), Entr.: Jean PAREDES
Non utilisées : 15-Natacha Berton
0-1 (57') : Coup franc de Maïer qui Dorsey qui se détend
Résumé
La Roche victime du réalisme de Soyaux
Avec sa courte victoire (0-1), Soyaux a conforté sa place dans le quatuor de tête en disposant des Yonnaises qui n’ont plus que leurs yeux pour pleurer car leur domination stérile aurait sûrement mérité meilleur sanction.
Les Yonnaises vont s’en mordre les doigts de ne pas avoir su se montrer plus réalistes dans la finition offensive. Car dire que les protégées de Freddy Potereau ont dominé copieusement les débats est un doux euphémisme. Soyaux n’a finalement opéré uniquement que par contres ou sur coups de pieds arrêtés. C’est justement sur coup franc que les partenaires de Meilleroux sont reparties dans leurs pénates avec le gain du match. Mais c’est bien le strict minimum que Soljadiciennes ont effectué sur le pré ornaysien. Mais comment pouvait-il aussi en être autrement sachant qu’Alexandra Rey et ses coéquipières ont eu le monopole du ballon durant les quatre-vingt-dix minutes de jeu ?
Si Marina Pascaud était la première à allumer la mèche pour Soyaux en alertant Audrey Malet sur le flanc gauche, les Vendéennes ne tardaient pas à prendre les affaires en main. Sous l’impulsion notamment des Alexandra Plantive et Laëtitia Sauques, très vivaces, que Freddy Potéreau avait décidé d’aligner d’entrée de jeu en jouant la carte jeune. L’ESOF dominait territorialement les débats. Après un beau mouvement collectif, Mélissa Plaza adressait un centre profond pour Anne Sirot qui ne trouvait pas le cadre (10e). Au quart d’heure de jeu, le constat était saisissant. Les protégées de Potéreau avaient la maîtrise et une bonne possession de balle. Mais Soyaux réagissait avec leur deux moteurs, Corine Franco et Claire Morel.
L’ESOF continuait de presser l’arrière garde visiteuse. A l’image de la longue chevauchée de Laëtitia Sauques pourchassée par trois défenseuses mais Laëtitia Stribick captait bien sa frappe (24e). Très volontaires, les Ornaysiennes continuaient leur petit bonhomme de chemin et Soyaux ne pouvait que subir le pressing local. Lydie Devaud servait Laëtitia Sauques mais là encore la jeune attaquante n’ était pas récompensée. Soyaux réagissait juste avant la pause et Dorsey était à deux doigts d’ouvrir la marque mais le poteau sauvait la mise pour Audrey Malet (MT : 0-0).
Au retour des vestiaires, le scénario était le même. L’ESOF dominait, Soyaux subissait. Mais c’est bien connu et les Ornaysiennes connaissent bien le refrain, dominer n’est pas gagner ! Elles en ont encore été victimes. Sur coup franc, Jennifer Maïer adressait proprement le cuir à Imami Dorsey qui se détendait dans les airs pour percer les filets (0-1, 57'). Les partenaires d’Alexandra Rey ne comptaient pas en rester là et réagissaient dans la foulée… sans trouver la faille. Adama Doumbouya, fraîchement entrée en jeu, avait l’occasion de réduire la marque si elle ne marchait pas sur le ballon tout comme Anne Sirot était trop courte pour tromper Stribick ou encore Nathalie Richard qui voyait sa tête plongeante frôler les montants de la portière visiteuse. Les occasions étaient légions mais rien ne voulait sourire aux Ornaysiennes qui auraient mérité meilleur sort.
Benoit Deroualle