Coupe de France 2012-2013 - Deuxième tour fédéral - Laval (DH)-Verchers (DH) 2-1

Une pelouse à la limite du praticable, un beau soleil d’hiver et un public venu nombreux : toutes les conditions étaient réunies hier pour se laisser porter par la magie de la Coupe. Le suspense fut au rendez-vous entre deux équipes, les FA Laval et Verchers, évoluant au même niveau dans la hiérarchie nationale. Mais avant l’excitation, il a fallu passer les quarante-cinq premières minutes avec peu de choses à se mettre sous la dent. Sûrement tétanisées par l’enjeu, les joueuses multiplient les approximations de part et d’autre, à tel point qu’à la pause, on ne dénombre qu’une seule véritable occasion, à mettre à l’actif des Archères : bien lancée sur la droite par Lorgerie, Bechet butte sur Soulard, qui parvient à détourner la frappe en corner. On sent toutefois les Lavalloises prendre petit à petit le dessus sur leur adversaire. Il faudra attendre l’heure de jeu, et l’entrée en jeu de Landelle pour que les filles d’Anthony Barousse prennent véritablement les choses en main. Après une première alerte à la 58e minute et une frappe trop écrasée de Lorgerie, les Jaunes et Noir ouvrent le score de façon remarquable : Hourdier récupère le ballon sur la droite de la surface et sans se poser de question, réalise un magnifique lob qui fait exploser de joie les tribunes du stade René Filhue. Par la suite, les Archères vont tranquillement gérer leur avantage au score, se contentant de jouer le contre quand l’occasion se présente. Derrière, la charnière Dorgere-Potrel fait des merveilles : très complémentaires, les deux centrales annihilent totalement les velléités adverses. Puis à la 77e minute, alors que les joueuses de Verchers-Saint-Georges remontent une nouvelle fois vers le but lavallois, Lorgerie récupère le ballon sur la gauche, file vers le but et double la mise d’un plat du pied croisé dans le petit filet. Ce deuxième but va donner des ailes aux Archères : malgré la fatigue, elles se jettent sur tous les ballons et tiennent une qualification méritée. La réduction du score de Cassin sur un corner mal négocié par Manceau est anecdotique même si elle offre quelques derniers frissons au public et aux joueuses. Désormais, les FA Laval peuvent savourer leur bel exploit.