Championnat de France de D1 2004-2005 - 15e journée - Saint-Brieuc-PSG 3-3

Saint-Brieuc revient in extremis

Entre deux formations qui luttent pour le maintien, la rencontre de samedi a été très ouverte. La première période fut favorable au PSG, et en seconde ce sont les Briochines qui eurent les ressources nécessaires pour revenir la marque.

Avant le coup d'envoi de cette rencontre, Saint-Brieuc n'a toujours pas enregistré le moindre résultat positif à domicile. Au contraire, les Bretonnes restent sur sept défaites consécutives cette saison dont six en championnat. Un bilan loin d'être satisfaisant en vue du maintien. Face au PSG, adversaire direct dans cette lutte du maintien, les Briochines débutent la rencontre par le bon bout. Dès la 2e minute, Ben Abdelwahab adresse un bon ballon dans la course de Driant mais sa frappe est facilement captée par Carrette. Le PSG profite d'une erreur défensive pour répondre à cette occasion. Sur une transversale de Lair, Perrin dévie de la tête mais remet la balle sur Boyeldieu qui manque heureusement son tir (4e). L'ouverture du score intervient en faveur des locales. Sur un coup franc d'Haziraj côté gauche, Ben Abdelwahab reprend d'une tête décroisée, en duel avec Gérard, le ballon qui va mourir dans la lucarne de Carrette (1-0, 9'). Saint-Brieuc semble bien parti mais l'équipe se met alors à reculer de manière inexplicable, probablement par manque de confiance. Le PSG en profite pour égaliser sur un exploit personnel de Boyeldieu qui dispose de plusieurs contres favorables avant de glisser le ballon à Basse qui pique son ballon au dessus de Mellec (1-1, 17e). Quelques instants plus tard, la rencontre a basculé. Sur une passe en retrait pas assez appuyée de Le Scanve côté gauche, le ballon est récupéré par Boyeldieu qui dans un angle très fermé parvient à redresser le ballon qui va mourir dans le filet opposé (1-2, 19'). Les Parisiennes sont régulièrement menaçantes comme cette frappe lointaine de Gérard qui rebondit juste devant Mellec (24e) ou encore ce contre de Boyeldieu qui sert Bac Cam en bonne position mais qui doit faire face au retour de Boivin (29e). Cinq minutes plus tard, Bac Cam dos au but est de nouveau servie par Boyeldieu mais la frappe est trop écrasée. Finalement Bac Cam qui n'a pas trouvé la faille se montre décisive sur un centre pour la tête de Lair, à l'origine de l'action, sur laquelle le ballon est dévié par Mellec sur le montant gauche mais celui-ci finit sa course derrière la ligne (1-3, 35'). Le PSG plus libéré continue à se poser dans le camp breton jusqu'au repos.

La seconde période est totalement différente : le jour et la nuit ! Première mèche allumée par Anger, dont c'était le retour, sur coup franc (49e). Puis Haziraj trouve Masson, entrée en jeu au repos, mais la frappe de la jeune briochine est contrée in extremis par Debonne. Saint-Brieuc tente, joue plus haut et est récompensé sur une frappe puissante de Rissoan qui voit son ballon heurtée la barre avant de rebondir derrière la ligne de but au jugement de l'arbitre (2-3, 51'). Le PSG ne retrouve plus son jeu et évolue uniquement en contre-attaque. Prévost récupère une balle plein axe mais croise trop son tir (53e), puis c'est au tour de Bac Cam de se retrouver seule face à la gardienne locale mais en tergiversant un peu trop, Mellec met un terme à l'action (58e). Après un passage parisien, Ben Abdelwahab adresse un bon ballon à Haziraj qui s'échappe sur l'aile droite et remet en retrait pour Ben Abdelwahab mais qui dévisse trop son tir (60e). La rencontre baisse de rythme et le PSG se procure une nouvelle action par Bac Cam mais Mellec est encore présente (73e). Alors que le PSG pense s'acheminer vers un précieux succès, Marine Masson entretient l'espoir en étant mise en situation idéale à l'entrée de la surface pour tromper Carrette (3-3, 86').

Ce résultat nul reflète bien le fait que chaque équipe aura eu sa période. Cependant avec deux buts d'avance à la mi-temps, le PSG aurait pu espérer mieux. C'était sans compter sur le sursaut d'orgueil de Saint-Brieuc. La lutte pour le maintien ne fait que continuer.

Sébastien Duret